Municipalité de Saint-Hubert-de-Rivière-du-LoupMunicipalité de Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup
Notre histoire

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Moulin à farine
Moulin à farine
Saint-Hubert 1950
Saint-Hubert, 1950



Étendue territoriale de Saint-Hubert : une partie des cantons Demers, Hocquart et Whitworth

Le canton Demers (1873) est de forme irrégulière et se situe à mi-chemin entre Rivière-du-Loup et le lac Témiscouata. Il est limité au sud par une route près du mont Citadelle. Le terrain, de bonne qualité, est quelque peu rocheux en certains endroits des huit rangs.

Le canton Hocquart (1920) est situé à une trentaine de kilomètres à l’est de Rivière-du-Loup. Les rangs 5, 6 et 7 sont couverts d’érables. Peu habité, son économie se résume à l’exploitation forestière et à une agriculture marginale pratiquée sur des sols pauvres. Gilles Hocquart (1694-1783), intendant de la Nouvelle-France a assuré le parachèvement du chemin du Roi sur la rive gauche du fleuve.

De 1869 à 1874, les premiers Saint-Hubertins sont des Valcourt, Desbiens, Turcotte, Tremblay, Cimon, Martin, Malenfant, Morin, Ouellet, Poirier, Dion, Pelletier et Thériault.

En 1885, la paroisse est érigée canoniquement.

La municipalité est établie en 1894.

De 1879 à 1931, le bureau de poste se nomme « Chemin Taché », nom de la voie de communication, longue de 209 milles, commencée vers 1860 elle devait relier Bellechasse à Matapédia. Le promoteur, Étienne-Pascal Taché (1795-1865) était commissaire des Terres de la Couronne.

Saint-Hubert, évêque en Belgique, mort en 727 est le patron des chasseurs. Sa fête est célébrée le 3 novembre.

Croix de chemin 1950

La première messe est célébrée en 1876 pour les vingt-cinq familles. La chapelle, construite en 1878, sera déménagée. L’église actuelle est érigée en 1900, au 2e rang du canton de Demers. Le premier presbytère faisait partie de la chapelle; les suivants datent de 1900 à 1984.

De 1870 à 1886, Saint-Hubert est mission de Saint-François-Xavier-de-Viger. Les registres de Saint-Hubert s’ouvrent en 1886 au moment de l’érection civile et religieuse. De 1891 à 1946, les rangs 8 et 9 de Saint-François-Xavier-de-Viger sont annexés à Saint-Hubert. En 1892, arrive le premier curé alors qu’une partie de Saint-Cyprien s’ajoute à la municipalité.

La Commission scolaire est fondée en 1880. De 1949 à 1969, les Sœurs du Saint-Rosaire sont éducatrices.

À l’époque de la colonisation, l’endroit était fortement renommé comme lieu de pêche et de chasse.

En 1875, deux moulins à scie et un moulin à farine sont bâtis. En 1891, Honoré Massé réorganise le moulin, pour déménager, en 1901, le moulin à scie sur la rue Massé. L’exploitation forestière y a connu un essor considérable à l’époque.

Les Industries Massé et D’Amours poursuivent, avec la scierie, l’œuvre de plusieurs générations. La scierie n’est plus fonctionnelle aujourd’hui après avoir été accidentellement incendiée à trois reprises, en 1932, 1950 et 2000, et reconstruite chaque fois. De nouveaux propriétaires ont pris la relève en 2009 jusqu’en 2013.

La municipalité connait une augmentation démographique importante entre 2018 et 2023. Elle assiste au retour des "baby-boomers" qui y reviennent afin de s’y établir pour leur retraite autour des lacs, aux abords de lots à bois ou en rachetant une ancienne maison familiale.

Évolution de la population au fil des années
  • 1875 : 120
  • 1890 : 420 (67 familles)
  • 1935 : 2168 (192 familles)
  • 2001 : 1345 habitants
  • 2002 : 1339
  • 2003 : 1402
  • 2004 : 1407
  • 2005 : 1410
  • 2006 : 1423
  • 2007 : 1384
  • 2008 : 1384
  • 2009 : 1292
  • 2010 : 1264
  • 2011 : 1241
  • 2012 : 1251
  • 2013 : 1257
  • 2014 : 1249
  • 2015 : 1252
  • 2016 : 1283
  • 2017 : 1308
  • 2018 : 1331
  • 2019 : 1342
  • 2020 : 1346
  • 2021 : 1376
  • 2022 : 1411
  • 2023 : 1478